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Modèle de 'Contrat de Coproduction Audiovisuelle' à Télécharger, Maxence...
Modèle de 'Contrat de réalisation de Vidéoclip' à Télécharger, Maxence...
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Modèle de Statuts de SPFPL de Cabinet Dentaire à Télécharger, Maxence...
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Modèle de Statuts de SCM de Cabinet Dentaire à Télécharger, Maxence...
Publié le : 16/02/2015 12:38:41
Catégories : Droit des contrats , Propriété intellectuelle
Un auteur ne saurait obtenir la condamnation de son éditeur au titre de la rupture abusive de pourparlers lorsqu’aucun accord sur les dispositions essentielles du contrat d’édition n’est intervenu.
En l’occurrence, la directrice juridique d’une société d’édition écrivait à un auteur : « Je fais suite à vos remarques relatives au contrat d'édition. Certaines de vos remarques peuvent être satisfaites, d'autres difficilement », ce qui montrait à l'évidence que les parties n'étaient pas d'accord sur les éléments essentiels du contrat.
Si des points d’accord étaient intervenus tels que l'augmentation du pourcentage des droits, la suppression des droits dérivés, l'augmentation des droits sur exploitation hors de France, le raccourcissement du délai de publication, ou encore la suppression du droit de préférence et de l'adaptation audiovisuelle, plusieurs désaccords subsistaient et notamment : le taux des droits numériques, les ventes en circuits spéciaux, la périodicité de reddition des comptes, ou encore les soldes. Ces derniers points ne sont pas des « ajustements mineurs » mais bel et bien des questions qu'il est nécessaire de résoudre avant de formaliser un accord.
Au vu de ces éléments, il ne fait pas de doute qu'aucun contrat n'a été formé et que la rupture qui est intervenue ne peut être qualifiée de fautive, puisque les parties ne s'étaient pas encore entendues sur des modalités importantes de leur collaboration éventuelle.